Le club a déjà un an depuis le 14 avril dernier. Huit rencontres ont pu avoir lieu. Durant ces rencontres :
- Trois romans ont pu être lus : « La disparition de la langue française », « vaste est la prison », « l’amour la fantasia ».
- Une participation du club à la conférence de Assia Djebar à la maison des écrivains pour la lecture de « la beauté de Joseph ».
- Enfin, la projection de la nouba des femmes du Mont Chenoua qui est venue clôturer cette première année.
Le Club de lecture a eu l’honneur d’accueillir, Jennie Williams, assistante de Assia Djebar à l’université de New.
Par ailleurs, à chacune de ces rencontres, un compte-rendu a été remis à chaque fois, aux personnes ayant participé à une lecture.
Par contre une idée de programmation proposée par une membre du club n’a pas pu encore avoir lieu; il s’agit de la projection du film « Assia Djebar ou l’écriture dévoilée », le film de Pierre Samson, 53 m, 2003.
En ce qui concerne le groupe, un petit noyau de trois ou quatre personnes s’est constitué au fil du temps. Il a assuré la continuité du groupe, et l’accueil régulier des nouveaux participants.
Des échanges interactifs ont permis la confrontation des idées, des sensibilités, des expériences et des vécus, dans la simplicité, la confiance, le respect et parfois dans la confidence. En effet, lors de certaines rencontres, des émotions fortes affluaient, ce qui donnait à la rencontre une dimension humaine exceptionnelle. Car l’écriture d’Assia Djebar nous saisit à vif, et nous interpelle au plus profond de nous-même.
Selon moi, ce qui a été particulièrement passionnant intellectuellement et émotionnellement durant cette année est de constater à travers la participation de personnes de cultures différentes, que la littérature djebarienne est une littérature « trans (e)» : trans(e) linguistique, trans(e)culturelle, trans(e)frontalière, …et transcendantale. Car le géni de cet écrivain est de pouvoir construire à partir du singulier, une œuvre universelle. Toutes les frontières, et toutes les idéologies qui prônent et renforcent l’ethnocentrisme, deviennent alors caduques !
Par conséquent, cette aventure humaine et littéraire du club de lecture me paraît si intéressante qu’elle m’encourage à poursuivre plus intensément le développement de cette modeste démarche, avec le bénéfice d’une année d’expérience.
C’est pourquoi de nombreux projets se profilent et j’espère pouvoir arriver à réaliser quelques-uns grâce à la contribution de ceux qui sont désireux de partager leurs idées, leurs savoirs et leurs expériences.
Avant de conclure, je tiens à remercier vivement toutes les personnes qui, par leur participation ont permis à ce projet de se réaliser et de se poursuivre dans le temps.
Je n’oublie pas de remercier également, les autres personnes restées dans l’ombre, dont les encouragements et leur soutien moral contribuent à renforcer ma volonté pour avancer.
Encore une fois merci et à la très prochaine rencontre pour introduire la seconde année, sous la forme d’un patchwork littéraire djebarien… !!!
Amel Chaouati
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