vendredi 30 novembre 2007

Le roman de deux Algérie: "Nulle part dans la maison de mon père"

Max Véga-Ritter
Professeur émérite Université Blaise Pascal
Clermont Ferrand

"Un roman d'une émouvante beauté. La délicatesse s'y allie à la rigueur, l'émotion à la pudeur, l'analyse à l'élan lyrique, l'affection pour la tradition et le passé à la volonté de liberté. Toute une Algérie est là dans ces fulgurances sous des apparences roides et retenues. L'auteur nous livre un roman d'éducation féminine à l'époque coloniale, dans une société clivée qui va mourir dans des soubresauts que l'adolescente ne pressent pas.Assia Djebar d'ailleurs ne se permet pas la facilité dérisoire de la prophétie rétrospective. Simplement, elle lève toute hypothèque sur ses intentions en livrant en une page tout ce qu'elle pense de la colonisation et de ses méfaits. L'étudiante de École Normale Supérieure de filles qui se fit renvoyer pour le soutien qu'elle apportait à la lutte pour l'indépendance est présente dans la volonté acharnée de liberté de l'héroïne.


Pour poursuivre la lecture de cette très belle critique littéraire, veuillez vous rendre sur le lien : http://dzlit.free.fr/djebar.html#071124

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