Exrait du journal algérien El WATAN en date du 10 mars 2012
Par Samira Hadj Amar
" Rencontre avec cette remarquable romancière...
-Dès qu’il y a un débat sur la femme, on pense à Maïssa Bey, alors que vous réfutez totalement l’étiquette de féministe...
De manière générale, je suis contre. J’ai du mal avec les étiquettes. Je n’aime pas du tout lorsqu’on catégorise les gens. Je trouve que la littérature se passe très bien d’étiquettes. Mais on en a besoin, ici, comme en France ou ailleurs. Moi, je suis présentée toujours en France comme écrivaine algérienne, militante de la cause des femmes. Souvent, on me le dit. Alors, moi je dis je ne crois pas du tout que l’écriture se résume seulement à cela : un acte de militantisme. Je pense par exemple à Assia Djebar qui, la première, a dénoncé, et je dis bien a dénoncé, le silence que l’on impose aux femmes et, pourtant, l’on n’a jamais dit que Assia Djebar est une militante de la cause féminine. Pourquoi ? Parce qu’il se trouve que je suis arrivée à un moment où l’on a eu besoin de représentation."
La suite de l'entretien sur http://www.elwatan.com/-00-00-0000-162189_159.php
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